C’est juste au dessus du Musée Grévin que la troisième édition du séminaire de l'Unac a ouvert ses portes. Ont été réunis éditeurs, producteurs, avocats, mécènes, entrepreneurs de la tech, représentants de l’Ircec et de l’Afdas...
Des intervenants passionnés qui s’investissent dans l’objectif de partager leurs connaissances avec les
participants. Ce fût un séminaire particulièrement dense pour des auteurs et autrices en recherche d’informations précises sur leur métier.
« Tout ce que vous avez appris là, c’est monstrueux par rapport à ce que je savais à l’époque » confie Erick Benzi, le grand témoin de cette édition.
Il est revenu sur ses débuts à Marseille, les 8 ou 9 années de travail avant de décoller avec le groupe Canada qui mènera à sa rencontre avec Jean-Jacques Goldman. « Il y a une vraie différence entre composer et arranger pour soi ou travailler pour un artiste. C’est toujours plus facile d’écrire pour les autres ».
Érick Benzi a enregistré dans les studios les plus prestigieux du monde. Résultat : « Ils sont tous bien mais il n’y en a pas un qui soit mieux que les autres. Ce sont les manières de travailler qui diffèrent. On peut tout aussi bien faire un album de country à Marseille qu’à Nashville ».
Pour les plus jeunes participants il a expliqué les séances d’enregistrements avec les cassettes, « rien que rembobiner nous prenait un temps fou. On a une
chance inouïe dans cette période d’avoir des outils fantastiques à la portée de
tous. Profitons-en, il faut s’amuser ! C’est expérimental ».
Alors amusez-vous !